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17 mai 2022

Du salariat à l’entrepreneuriat : comment préparer votre reconversion professionnelle ?

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Ça y est ! Vous vous êtes enfin décidé. Vous allez quitter votre activité salariale pour devenir entrepreneur. Vous désirez vous lancer dans l’entrepreneuriat et créer votre boîte, être indépendant et à votre compte.  

Mais comment devient-on entrepreneur ? Comment envisage-t-on de passer du confort qu’apporte le statut de salarié à l’instabilité que peut provoquer le statut d’auto-entrepreneur ? Et surtout, à quoi doit-on s’attendre lorsqu’on crée son entreprise ?

Evaluation des risques, élaboration de votre business plan, choix de votre statut juridique… Finexkap et Upway.io ont réuni pour vous 4 conseils importants afin de bien vous préparer à cette reconversion professionnelle.

Évaluez et préparez les risques :

Avant de sauter le pas, veillez à bien évaluer les risques que vous allez prendre lorsque que vous allez démarrer votre carrière d’entrepreneur. 

En effet, déterminez les coûts qu’il faudra prendre en compte en amont concernant notamment : la location de votre lieu de travail, les moyens de transport afin de vous y rendre, le matériel nécessaire, les charges d'électricité, les frais d’internet et de votre réseau. S’ajoutent également à cela, les imprévus : problèmes de transport, dysfonctionnement du réseau internet, les clients qui vous lâchent à la dernière minute, votre vie personnelle qui influence sur votre vie d’entrepreneur…

Un entrepreneur doit également savoir être polyvalent et s’occuper de tous les aspects administratifs, la gestion de la comptabilité, les problèmes de trésorerie ou encore le démarchage  des clients.

Ces éléments sont les premières choses auxquelles vous devez penser car souvent nous avons des idées de projet, mais nous ne pensons pas toujours aux moyens pour les concrétiser. 

Concernant les idées de projet, pensez également à fixer les services et/ou produits que vous désirez proposer à votre clientèle : des services de consultant, d’exécutant ou encore de négociateur, pour vendre ou offrir des produits de cosmétiques, électroniques, bio ou de luxe… Être entrepreneur implique de porter plusieurs casquettes, mais surtout de savoir ce que vous proposez à vos clients !

L’élaboration de votre business plan et de votre marque

Après avoir évalué vos coûts ainsi que vos produits ou services, il est également important d’élaborer votre business plan ainsi que votre marque. 

Peut-être avez-vous déjà de vagues idées à ce sujet ou des idées bien précises ? Dans les deux cas, il faudra expliquer clairement les éléments suivants :

- la présentation du projet ainsi que vos stratégies à court et long-termes : comment se porte le marché ? Quelles sont vos stratégies pour concurrencer les acteurs déjà présents ?

- la structure de votre entreprise : quelle sera votre équipe ? Quelle fonction attribuer à vos collaborateurs ?

- vos ressources financières : comment allez-vous générer des revenus chaque mois ? Par quel moyens ou méthodes ?

Votre business plan est votre fiche de route à suivre avant la même la création de votre entreprise.

Concernant votre marque, il est primordial de créer un nom de marque original (qui n’est pas une contrefaçon). Veillez à bien déposer le nom de votre marque sur le site de l’INPI dont le coût s’élève à 210€ pour la France. Cette protection d’une durée de 10 ans vous permet notamment de conserver votre propriété intellectuelle mais également d’obtenir un droit exclusif sur un ou plusieurs secteurs d’activité.

Avec le nom de marque, vient également le nom de domaine (celui qui se trouve dans votre URL). Le nom de domaine est aussi important que votre nom de marque car celui-ci comporte une valeur marchande et permet de véhiculer votre image sur internet. Vous pouvez rechercher la disponibilité de votre nom de domaine sur des sites d’hébergement tels que OVH ou Whois.

Maintenant que vous avez bien déposé votre nom de marque et votre nom de domaine, vient la partie la plus créative : votre identité visuelle. Logo, typographie, charte graphique, carte de visite, site web ou encore réseaux sociaux... Ces supports doivent être cohérents entre eux.

Le statut juridique à choisir

Ce nouveau rôle d’auto-entrepreneur vient également avec un nouveau statut juridique que vous devez choisir. Voici une liste, non-exhaustive, de statuts juridiques qui se présentent à vous :

- la micro-entreprise : ce statut juridique vous permet d’exercer tout type d’activité, commerciale, artisanale et libérale. Ce régime a cependant une contrainte : votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser 170 000€ pour les activités commerciales et 70 000€ pour les prestations de services. Si votre chiffre d’affaires dépasse ce plafond, votre régime change automatiquement.

- l’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée) : ce régime correspond uniquement aux entreprises qui exercent une activité commerciale. Ce statut juridique semble sécurisant pour les entreprises commerciales car il est encadré  par le Code du Commerce. Si le dirigeant est l’unique associé de l’entreprise, il sera considéré comme un travailleur non salarié. Il devra ainsi cotiser à la sécurité sociale des indépendants. S’il ne l’est pas, il reste soumis au régime général de la Sécurité Sociale. Par ce régime juridique, l’associé voit son patrimoine personnel protégé.

- La SASU (Société par Actions Simplifiée à Actionnaire Unique) : tout comme pour l’EURL, la SASU protège le patrimoine personnel de l’associé. Dans ce régime, celui-ci est considéré comme un salarié et ne cotise donc pas à la Sécurité Sociale des indépendants.

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Les organismes pour vous accompagner

En tant qu’auto-entrepreneur, vous pouvez solliciter certains organismes afin de vous accompagner dans les démarches qui découlent de ce statut. En voici quelques-uns :

- la CCI (Chambre de Commerce et d’Industrie) : cet organisme vous met à disposition des interlocuteurs afin de vous aider dans différentes dimensions du métier : des ateliers d’e-learning aux diagnostics de projet jusqu’aux réunions d’information… L’accompagnement de la CCI est assez diversifié.

- la FNAE (Fédération Nationale des Auto-Entrepreneur) : cet organisme forme les auto-entrepreneurs sur ce régime, son fonctionnement ainsi que la constitution de son entreprise. Elle fédère aujourd’hui plus de 80 000 de personnes physiques et morales : créateurs d’entreprises, experts et partenaires...

Vous avez maintenant toutes les cartes en main afin de préparer votre reconversion professionnelle. Ces démarches ne sont que le début d’une superbe aventure donc ne vous laissez pas décourager par ces étapes.

Evidemment, ces étapes ne sont pas exhaustives et la vie d’un auto-entrepreneur n’est pas aussi tranquille ni typée que l’on pourrait croire !

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